Distribution
Mise en Scène : Thierry DELHOMME
Assistant à la Mise en Scène : Jean-François COCHET
Avec : Geneviève DELANNÉ, Yilin YANG, Thierry DELHOMME
Scénographie, Création Lumière, Création Vidéo : Olivier CLAUSSE
Création Sonore : Emmanuel SIX
Costumes : Lola SERGENT assistée de Patricia DEZILEAUX
Masque : Alexandre HASLÉ
Maquillage : Stéphanie ORILLARD
Décor et Accessoires : Olivier CLAUSSE, Thomas CLAUSSE,
Mimy Kipyk, Wilfried GEORGET, Clément MONTEBRUN
Stagiaire Régie : Clément MONTEBRUN
Assistante de Production et Diffusion : Loyse DELHOMME
Conception Graphique : Carole MATHIEU
Crédit Photos : Marinette DELANNÉ
Régisseur Vidéo, Lumière et Son : Olivier CLAUSSE ou Florian LAZE
Régisseur Plateau : Wilfried GEORGET ou Julie AMBROISE
Teaser : Jérémy et Anne-Sophie JUSTICE - Lalunela Post-Production
Production : Les Têtes d’Atmosphère
Soutenue par : La Ville de La Flèche (72), Le Département de la Sarthe, Le Conseil Régional des Pays de la Loire (Aide à la création - Aide à l'acquisition)
Coproduction, résidence, partenaire : Théâtre Epidaure - Cie Jamais 203 // Bouloire (72)
Résidence, partenaire : Avec le soutien en accueil en résidence de Animation & Culture Le Carroi // La Flèche (72)
Résidence : Théâtre de l'Éphémère, compagnie et scène conventionnnées pour les écritures théâtrales contemporaines // Le Mans (72)
Partenaires : Théâtre du Champ de Bataille // Angers (49), Centre Socioculturel François Rabelais // Changé (72)
Soutien : Journée Professionelle Spectacle Vivant en Sarthe
Remerciements : La Ferme des Biquettes au Poil - Florence BOUCKAERT // Vertou (44), Bertrand EDET, Jérémy JUSTICE, Baltringos & SUBsistances // Le Mans (72), Marinette DELANNÉ, Jean-Rémy ABÉLARD, Denis MARCHAISE, Stéphane HULOT, Rafi WARED, Clément MONTEBRUN, Marie-Claire DOUDET, Hélène RAIMBAULT et Patrick HARIVEL
"Je pense à Yu" est édité par Actes Sud - Papiers
Je pense à Yu
de Carole Fréchette
CRÉATION 2016 - SPECTACLE PLUS DISPONIBLE À LA VENTE
Je pense à Yu est une pièce écrite en 2012 et dont l’action se déroule en 2006, raconte l’histoire de Madeleine, 50 ans, militante engagée en pleine remise en question, qui se réinstalle en ville après avoir abandonné une mission écologique dans le Grand Nord. Un matin, elle lit dans son journal un entrefilet relatant la libération, après 17 ans d’incarcération, du journaliste chinois Yu Dongyue. Celui-ci fut emprisonné pour avoir lancé, avec deux camarades, des œufs remplis de peinture sur le portrait de Mao pendant les événements de la Place Tiananmen en 1989. Fortement touchée par cette nouvelle, Madeleine cherche à en savoir plus sur Yu et ses camarades et sur les circonstances qui les ont menés en prison. Négligeant son travail, elle s’enferme chez elle pour se plonger, via internet, dans ces jours de mai 1989, alors que des centaines de milliers de personnes occupaient la Place Tiananmen. Sa retraite est perturbée par l’arrivée fortuite d’un homme qu’elle ne connait pas et par la jeune immigrante chinoise à qui elle donne des cours de français. Tous les trois, étrangers l’un à l’autre, se trouvent confrontés à l’histoire réelle de ces trois militants chinois de 1989, et renvoyés ainsi à leur propre rapport au monde, à la question de l’engagement politique, au changement, au sacrifice, à l’espoir et au désespoir.
L’apport des technologies modernes à la scénographie :
Robert Lepage estime que l’on ne peut plus raconter les histoires de la même façon qu’autrefois parce que le public n’est plus le même, qu’il est habitué à aller au cinéma. Le spectateur d’aujourd’hui sait transiter d’une culture à une autre, on ne peut donc pas faire comme s’il était ignorant. Le théâtre doit avancer avec les découvertes de notre temps et inventer d’autres formes. Un dépaysement doit s’opérer dans les transitions, dans la façon dont on passe d’un élément à l’autre ; on doit pouvoir faire des sauts en avant et des sauts en arrière. Notre façon de raconter des histoires doit se transformer. Depuis plusieurs années, les nouvelles technologies sont au cœur de la création contemporaine. Elles sont un nouveau langage qui permet à l’art d’évoluer.
Créatrice d’esthétiques et de nouvelles narrativités, la vidéo est devenue une nouvelle forme de discours qui ouvre d’autres possibilités au théâtre. La vidéo permet aux formes théâtrales de se renouveler. Le texte n’est plus seul au centre du spectacle mais il en devient un élément. Les images, les objets et la musique deviennent aussi la parole et le sens. On peut parler d’une poétique technologique qui donne à l’acteur d’immenses possibilités de jeu. Ce genre de théâtre est en opposition complète avec celui de Grotowski et d’Artaud. Ce n’est pas un théâtre du corps et du cri. La notion de scénographie classique disparaît. Le décor est minimaliste. Le réalisme est du côté de l’image. Cela permet de superposer des réalités, virtuelles et physiques. Il y a ainsi création d’une nouvelle réalité, une réalité plus complexe que celle dans laquelle on évolue habituellement.